Vendée. Les Sables d’Olonne: L’île Penotte.

 

Contrairement à ce que son nom laisse entendre, l’île Penotte n’est pas une île. Mais une île, ça fait rêver tout comme ce quartier piétonnier atypique et curieux dont les maisons décorées de coquillages multicolores racontent des histoires fantastiques tout droit sorties de contes ou de voyages lointains. La « Dame aux coquillages », Danièle Arnaud-Aubin, est une artiste locale qui a voulu redonner vie à son quartier dès 1997.

Depuis, elle ne cesse de continuer son œuvre tout en restaurant ou en renouvelant régulièrement celles qui se sont usées au fil du temps.

Les petites rues étroites offrent nombreuses fresques à l’œil curieux du promeneur.

Les personnages mythologiques ont été les premiers à l’honneur.

Neptune, dieu de la mer fut le premier de la série mais une nouvelle version plus récente a remplacé la première.

Sur la porte de la maison de l’artiste, un monstre marin est toujours prêt à dévorer un abondant courrier.

L’Hydre de Lerne, agite ses sept monstrueuses têtes humaines plutôt sympathiques, ( il ne faut pas faire fuir le promeneur…) tandis qu’une sirène à la fleur de tiaré n’attend que votre passage pour vous attirer dans ses filets de sa voix enchanteresse.

Au coin de la rue Trompeuse (petit clin d’œil?), un personnage fantastique armé d’un grand poignard, nous attend dans sa grande cape noir au col relevé. Vous avez reconnu l’horrible Comte Dracula!

Tout autour de lui, les rats détalent et les chauves-souris s’agitent.

Les ruelles sont peuplées d’animaux très divers.

Ceux qui volettent au-dessus de notre tête: hibou, chouette, mouette, sans oublier l’exotique le toucan-cerf volant.

ou avec lesquels les margouillats et les chats s’amusent comme le papillon.

Ceux qui n’existent que dans l’imaginaire de l’artiste: le cadran solaire volant.

Ceux à pattes: les chats qui se prélassent non loin des rats, ( à bon chat, bon rat!)

une tortue qui joue à cache cache derrière une rose trémière,

un scorpion et des margouillats qui arpentent les murs.

Un nombre incalculable de lézards se faufilent derrière les gouttières et partout où ils peuvent profiter au mieux des rayons du soleil.

Il y en a même un géant, l’iguane, que l’Hydre de Lerne qui balance ses tentacules au-dessus de lui, semble vouloir dévorer.

Des nouveaux venus à tête de singe nous font signe à chaque coin de rue.

Un autre singe et son amie girafe observent avec curiosité une petite fille qui s’amuse avec son cerf- volant.

Oui les animaux sont très divers! Il y a aussi tous ceux qui nagent…

Les poissons locaux côtoient des poissons plus exotiques.

D’élégantes méduses se lancent dans un ballet aérien des plus gracieux.

Leurs copines les pieuvres ne sont pas en reste…

Des dauphins, des crabes, un homard, deux hippocampes, un morse et des pingouins entrent dans la danse.

Nous sommes à la mer.Tout le rappelle. Voiliers, régates et clapotis des vagues.

Le phare lance ses signaux. Les amarres sont larguées.

Fenêtres et murs s’égayent de pots de fleurs et de bouquets champêtres.

Le vent en a même renversé un!

 

Quelques clins d’oeil inspirés de voyages plus lointains: la barque de Râ (Egypte), le soleil de Gaudi,( Espagne) le bouquet asiatique, (Vietnam)et le tout dernier: Le Cri, de Munch.(Norvège)

D’autres artistes se sont attelés à dissimuler en trompe l’œil ce qui d’habitude enlaidit les façades: compteurs électriques, transformateur devenu porte de saloon.

 

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