Le quartier Beaubourg.(4ème)

Dans le 4ème arrondissement, le quartier Beaubourg à la frontière du Marais, prolonge celui des Halles. De multiples ruelles étroites le quadrillent, offrant aux touristes ses nombreux restaurants. Notre promenade du jour commence à la Fontaine du Châtelet, longe la place de l’Hôtel de Ville, puis la rue St Merri pour déboucher sur la Place Igor Stravinski et finalement sur la Place Georges Pompidou.

La Tour St Jacques .
De la Fontaine du Châtelet on aperçoit l’unique vestige et ancien clocher de L’Eglise St Jacques de la Boucherie démolie à la Révolution. De nos jours, la tour (de style gothique flamboyant) sert d’observatoire pour les relevés météorologiques.

 

L’Hôtel de Ville.
Jusqu’au milieu du 19ème siècle la Place de l’Hôtel de Ville s’appelait Place de Grève parce qu’elle descendait en pente douce  vers la Seine. Après l’incendie qui l’avait ravagé lors de la Commune de Paris, il est reconstruit dans le style Néo- Renaissance.
Eté comme hiver, la place offre des espaces détente aux parisiens jeunes ou moins jeunes.

L’Eglise St Merri.
Elle date du milieu du 16ème siècle. Sa façade Nord est de style gothique flamboyant.

La Place Igor Stravinski.
Elle est située entre l’Eglise St Merri et la façade sud du Centre Pompidou.

Dans le grand bassin orné d’une fontaine, les sculptures colorées de Nikki de St Phalle et celles métalliques de Jean Tinguely rendent hommage au compositeur russe. Elles dansent au rythme du bruissement de l’eau et du cliquetis des machines.
Les sculptures métalliques rappellent la structure du Centre Pompidou et la couleur celles des tuyaux de la façade. Les éléments représentés appartiennent tous à l’œuvre de Stravinski.

Au dessus du bassin, l’ œuvre de Jeff Aerosol nous invite au silence…Pour mieux entendre la musique ?

 

En 1969, le Président Georges Pompidou décide d’utiliser un terrain vide depuis une trentaine d’années qui se trouve dans le vieux quartier St Merri pour y édifier un Centre de l’Art et de la Culture consacré pour une grande part à l’Art Contemporain. C’est un projet italo-britannique, Piano et Rogers, qui voit le jour en 1977 parce que c’est le seul projet qui propose une piazza, une place en pente douce (elle aussi!) sur laquelle évoluent aujourd’hui nombreux chanteurs, jongleurs, mimes, caricaturistes et autres artistes de rue. Ce gigantesque amas de métal et de verre, aux énormes écoutilles et aux tuyaux colorés illuminent les vieilles pierres du quartier. A chaque fonction correspond sa couleur : le blanc est utilisé pour les gaines d’aération, le rouge pour les ascenseurs, le bleu pour l’air conditionné, le jaune pour les installations électriques, le vert pour les conduites d’eau.

 

Le Centre Pompidou.
C’est un musée mais pas seulement. Huit niveaux au total. Salles de cinéma, de conférences, d’expositions, bibliothèques publiques se partagent l’espace sur 5 niveaux dont deux en sous-sol. Les trois derniers étages, abritent le Musée d’Art Contemporain, le musée d’Art Moderne et les galeries des expositions temporaires.

 

La Collection d’Art Contemporain.
Le 20ème siècle « réinvente une nouvelle peinture d’histoire » …A la volonté de témoigner s’ajoute celle de s’engager.…Le Protest Art se développe dans les années 90 surtout après la chute du mur de Berlin.

Pour en savoir plus…

L’Artiste comme historien.

L’installation du Suisse Thomas Hirschhorn, Outgrowth [Excroissance], 2005, dénonce les conflits qui envahissent la planète par l’alignement de plus de cent-trente globes terrestres. Le chinois Fang Lijun, avec Sans titre, 2003, fait  une critique radicale du milieu carcéral.  Fabriqué avec les armes de la guerre civile du Mozambique, le Trône d’un monde sans révolte de l’artiste  Mabunda Gonçalo. Jean Michel Basquiat mêle dessins, peinture, collage pour dénoncer les minorités opprimées.

 


L’Artiste comme archiviste.
Les coloristes coloriés.
Série de sérigraphies, images d’archives dont Etienne Chambaud , reprenant la technique des premiers films colorisés, peint à l’acrylique rose, le visage et les mains des ouvrières.


Architecture et design.


L’Art au corps.


L’Artiste comme producteur: Les années traffic.

« Une constellation de 66 lampes en verre jaune et de 20 lampes en velcro, de formes et couleurs différentes. Reliées à un capteur de lumière ambiante, leurs intensités varient en fonction de la luminosité extérieure. Selon l’heure et les conditions météorologiques, le rayonnement solaire ou l’ennuagement, les 86 lampes irradient dans l’espace du Musée, tantôt de leur éclat jaune, tantôt d’une lueur chaude et dorée.
En interaction constante avec l’environnement, elles invitent le spectateur à renouveler sa perception de l’espace et du rôle que la lumière y joue au fil des heures. »


L’Artiste face à l’objet.

Sur plus de trente mètres, des centaines d’objets de formes sphériques et de couleurs vives sont disposés en ligne droite selon une taille croissante. Avalanche d’objets de toutes sortes.

 

L’Artiste comme documentariste.

« Quand brusquement la scène s’éclaire et s’anime, c’est une machine de guerre qui se met en marche. Les chaises clouées sur des tringles en fer rivées au sol sont soumises à des torsions brutales et saccadées, et se transforment en chaises de torture. Dans le crépitement assourdissant des machines à coudre, sous la lumière blafarde, des fumigènes envahissent l’espace. La bande-son prend pleinement sa part dans cette violence. Cris, ordres, insultes se mêlent à des tirs de mitraillettes. Tout s’arrête brutalement. Et tout aussi brutalement, la machine de guerre se remet en marche, grotesque et tragique à la fois. Hors de l’espace et du temps – fait-il jour ou nuit ? –, une machinerie délabrée, et néanmoins implacable, impose son pouvoir écrasant et rend manifeste la négation de l’être humain. Outil d’une guerre économique, politique et sociale à la mesure du monde, et dont l’artiste dénonce la cruauté. »

et pêle mêle…

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