Centre culturel Pompidou: Exposition Mona Hatoum.

Les galeries d’expositions temporaires se trouvent au 6ème niveau, ce qui permet aux visiteurs d’avoir une vue panoramique sur Paris et quelques monuments célèbres.

Mona Hatoum est née à Beyrouth en 1952. Ses parents sont palestiniens. Elle est en voyage à Londres quand la guerre civile éclate au Liban. Elle ne peut plus rentrer chez elle et reste à Londres où elle étudie l’art. Depuis 2003, elle se partage entre Londres et Berlin.

L’exposition regroupe plus de cent œuvres représentatives des supports très variés qu’utilise cette artiste pour bousculer les idées reçues sur le monde qui nous entoure, un monde troublé et trouble, souvent hostile.

Over my dead body. (1988.2002)
Un grand panneau sur lequel Mona Hatoum se représente de profil. Sur son nez un soldat en plastique, vilain insecte si petit qu’elle peut le chasser d’un seul geste. L’humour comme arme contre la Force et le Pouvoir…


Present Tense. (1996/2011)
2200 savons fabriqués traditionnellement à Naplouse (Nord de Jérusalem) servent de support à cette carte des territoires qui devaient être restitués aux palestiniens. Une carte définie par les accords d’Oslo en 1993 et tracée par les perles de rocaille en verre rouge enfoncées dans le savon.


Grater divide. (2002)
Un objet du quotidien à priori inoffensif (la râpe à fromage), devient menaçant dès lors qu’il est agrandi aux dimensions d’un paravent et divise agressivement l’espace.


Map. (2014)
Des billes de verre limpides comme du cristal dessinent une carte du monde, un monde aux frontières instables que chaque pas de visiteurs peut modifier voire détruire…


+and –  (1994)
Un bras rotatif parcourt lentement la surface d’un grand bac à sable. Il fait, défait. Construit, détruit sans cesse.


Impenetrable.(2009)
Un grand cube suspendu, de 3m de côté, fait de fils de fer barbelé. Quand l’aérien devient lourd et sinistre…


Hot spot. (2014)
C’est une alerte rouge ! Les zones de conflits se sont multipliées. Et si on rajoute le réchauffement climatique…C’est le monde entier qui chauffe!


Waiting is forbidden. ( 2006)
Cette plaque de rue, en anglais et en arabe interdit aux passants d’attendre à cet endroit! Une traduction littérale des panneaux que Mona Hatoum a vus au Caire, et qui se retrouvent un peu partout dans les lieux publics, interdisant à quiconque de s’attarder ou de flâner…
Un petit clin d’œil aussi à ceux qui fréquentent les musées et ne peuvent pas toujours s’attarder devant les œuvres les jours de grande affluence.

Undercurrent.(2008)
Cables électriques rouges tissés pour suggérer une sorte de méduse rouge malveillante.
Cellules.( 2012.2013)
Cages d’acier, dans lesquelles des formes (en verre soufflé rouge) semblent se contorsionner pour se faufiler entre les barreaux de leur prison.

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