Centre Culturel Pompidou: Exposition Le Corbusier.

« Il n’y a pas de sculpteurs seuls, de peintres seuls, d’architectes seuls. L’événement plastique s’accomplit dans une – Forme Une – au service de la poésie », écrivait Le Corbusier.
Pour le cinquantenaire de sa disparition, cette rétrospective de Charles Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier, offrait aux visiteurs du Centre Pompidou plusieurs centaines d’œuvres du célèbre architecte dévoilant par là-même ses multiples facettes… Tableaux, maquettes, plans, livres, sculptures, photos et films illustraient son parcours,  centré sur la notion de mesure, mesure du corps humain, établi comme un principe universel et qui a nourri tout son travail.

En 1917, Charles Edouard Jeanneret né en suisse, s’installe à Paris. Il y rencontre l’artiste Amédée Ozenfant.
Le cubisme se meurt …Les deux artistes partent d’un constat: les nouveaux objets créés par l’industrialisation changent la vie des gens. Ils les représentent géométrisés dans des aplats de couleur. Le « purisme » est né.

A la fin des années 20, les liens entre les deux amis se distendent et la période « purisme » prend fin. Le Corbusier se rapprochera alors de Klimt, Picasso, Braque et Fernand Léger.

L’Esprit Nouveau.
En 1925, il présente le Pavillon de l’Esprit Nouveau. Pour en voir une vidéo, cliquer sur le lien.

Avec la Villa Savoye à Poissy, à 30 km de Paris, Le Corbusier et Pierre Jeanneret concrétisent les fameux « cinq points de l’architecture moderne » : pilotis, toit-jardin, plan libre, fenêtre en longueur, façade libre.

A partir des années 30, sa rencontre avec l’ébéniste et sculpteur breton Joseph Savina donne naissance à une série de sculptures inspirées par ses peintures. Corps, visages essentiellement féminins, figures de taureau (comme chez Picasso) remplacent (ou côtoient) les natures mortes de ses débuts.

 

Le corps humain devient sujet d’intérêt et instrument de mesure pour concevoir les architectures.
L’équipement de la maison se veut flexible et doit épouser les mouvements du corps.

Fin des années 30 début des années 40, il s’essaie à la peinture murale.

C’est également à cette période qu’il crée le « Modulor », système de mesure à la taille de l’homme moyen : 183 cm ou 226 cm le bras levé. Le corps humain devient instrument de mesure. (Comme De Vinci et son Homme de Vitruve). Et c’est autour de lui (en mouvement) qu’il faut construire les espaces de vie.

Sa peinture entre dans sa période « acoustique ». Les étranges personnages peints ou sculptés sont tout oreille! Tous les sens sont aux aguets.

Dans les années 50, c’est à lui que les habitants de Ronchamp font appel pour reconstruire leur chapelle détruite pendant la guerre.

Chandigarh est une ville nouvelle construite après l’indépendance de l’Inde (1947) sur les plans de Le Corbusier. C’est le trait d’union entre l’Etat du Pendjab et celui de l’Haryana.
La main, sculpture girouette de 26m de haut, est une commande du Premier Ministre Nehru faite en 1950 mais qui ne se concrétisera que 20 ans après la mort de l’artiste.
La main ouverte de Chandigarh , ouverte pour donner, ouverte pour recevoir. Symbole de paix et de fraternité. Egalement, une série de sculptures sur bois imaginée par l’artiste.

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