Le Musée Rodin.(7ème)

Locataire de l’Hôtel Biron depuis 1908, Auguste Rodin à sa mort en 1917 fait don à l’Etat, de sa bibliothèque, de ses œuvres, collections, lettres et manuscrits et c’est donc à son initiative que le musée est créé en 1919. La collection s’enrichit régulièrement mais la plupart des œuvres, maquettes et documents proviennent de l’atelier du sculpteur.

L’Hôtel particulier du début du 18ème siècle, à proximité des Invalides, doit son nom à l’un de ses propriétaires. Devenu propriété de l’Etat en 1904, il est loué à des artistes. L’écrivain Cocteau, le peintre Matisse, la danseuse Isadora Duncan, le poète Rainer Maria Rilke en deviendront eux aussi tour à tour locataires.

L’entrée se fait rue de Varennes,  dans la chapelle néogothique construite à l’ouverture du musée et rénovée en 2005 où l’on peut voir actuellement les collections temporaires.

De l’autre côté de la roseraie, l’Hôtel Biron nous ouvre ses portes.

Pendant sa rénovation, plus d’une centaine d’œuvres: maquettes, plâtres, terres cuites sont ressorties des réserves pour être exposées dans la chapelle néogothique  et permettre ainsi aux visiteurs d’entrevoir le processus de création des chefs d’œuvres de Rodin. On y trouvait tous les modèles et moulages des œuvres futures telles que Les Bourgeois de Calais, le Penseur, les têtes ou masques de Victor Hugo et Balzac ou les multiples maquettes pour la Porte de l’Enfer inspirée de La Divine Comédie de Dante.

A présent, sur deux étages, dans les salles rénovées, ces mêmes plâtres et terres cuites se mêlent aux  œuvres de bronze et de marbre dans un savant faux fouillis (très) organisé. Toute une galerie de portraits …

pour lesquels on ne peut qu’admirer le souci du détail et leur délicatesse.

Les pièces à haut plafond délicatement ouvragés et les immenses baies vitrées apportent la lumière nécessaire à la mise en valeur du travail de l’artiste.

Jeux de miroirs, jeux de reflets aiguisent le regard mais rendent parfois délicate la prise de photos…

Les bronzes…

côtoient les marbres…

et offrent aux visiteurs un ballet perpétuel.

Les premières sculptures de marbre..

socle brut et corps polis..

Reconstituée d’après des photos de l’époque, cette salle recrée l’atmosphère de l’Hôtel particulier quand Rodin y résidait.

La Création du Monde.

Vu du haut des escaliers, le hall d’entrée est des plus impressionnants.

Si au rez-de-chaussée le parcours reste chronologique, à l’étage on entre davantage dans la dimension esthétique de l’œuvre.

Rodin avait pour habitude d’échanger ses œuvres avec celles de ses amis peintres. Une salle leur est consacrée et permet de mieux appréhender les goûts du sculpteur.

La vue sur les jardins est des plus agréables…même si le printemps se fait encore attendre. Cupidon lui est déjà là!

Les sculptures sur colonnes.

 

Les recherches de Rodin pour les Portes de l’Enfer l’inspirent pour de nombreux marbres.

Etudes et œuvres achevées se côtoient.

 

Une salle du parcours présente le travail de Camille Claudel amante, muse et élève de Rodin.

Marbre…

Bronze…

Onyx et onyx et bronze.

Rodin et l’Antique. Têtes, torses, pieds, mains de l’époque gréco -romaine encadrent l’Homme qui marche.

Pour en savoir plus.

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