A l’est de Paris, à deux pas de l’Aquarium de la Porte Dorée, le bois de Vincennes est le plus grand espace vert parisien. Administrativement, il fait partie du douzième arrondissement. Avec ses quatre lacs et ses nombreux sentiers de randonnée balisés, il est un lieu de promenade incontournable à pied, à dos de poney, à vélo ou sur le lac des Minimes ou le lac Daumesnil, en barque. Il abrite également le Parc Floral, l’Arboretum, la Ferme de Paris et l’Hippodrome de Paris-Vincennes.
Le lac Daumesnil est un lac artificiel situé au sud-ouest du bois. On peut louer une barque pour en parcourir tous les recoins et il est prévu d’en faire un lieu de baignade à l’horizon 2019.
Mais pour le moment seuls certains privilégiés peuvent s’y plonger.
Ses deux îles, l’île de Bercy et l’île de Reuilly sont reliées par des ponts. Celle de Reuilly abrite une grotte et une cascade artificielle surplombée d’une rotonde romantique signée Gabriel Davioud.
Plus de cinq cents espèces de plantes sauvages et d’arbres accompagnent la promenade et de très nombreux bancs permettent de se poser pour apprécier les lieux ou prendre un peu de repos.
Au détour d’un chemin, les statues japonaises « Unsui Gunzo » offertes par le comité japonais de soutien à l’Institut International Bouddhique nous saluent. Ce sont « les Pèlerins des nuages et de l’eau » de Torao Yazaki.(1971) . Ce groupe en bronze représente les pèlerins zen, qui ne cessent de chercher la vérité « à travers le spectacle de la nature, qu’ils parcourent tels les nuages du ciel, telle l’eau des rivières. »
Sur le sentier de randonnée qui mène au Château, de belles surprises vous attendent. Le sculpteur Stéphane Beau, qui puise dans la mythologie scandinave, redonne une seconde vie aux arbres morts du bois.
Face à l’esplanade du Château de Vincennes le Square Carnot invite à la rêverie le promeneur solitaire…
Son tracé paysager à l’anglaise ravit le regard. Un petit cours d’eau artificiel bordé de plantes au large feuillage, et couvert de nymphéas, le traverse apportant fraîcheur et romantisme.
Les décorations florales évoluent au gré des saisons et de l’inspiration des jardiniers.
Les arbres sont impressionnants de hauteur.
Certains de ceux qui ont survécu à la tempête de 1999 sont là depuis plus d’un siècle et demi comme ce hêtre pleureur planté en 1865.