Les passages autour de la rue de la Roquette. (11ème)

C’est au Moyen Age que les artisans du bois ont développé leur activité dans les ateliers voisins du Quai de la Râpé où étaient déchargées leurs matières premières. Au moment de la Révolution industrielle, les ouvriers remplacent les artisans. Et c’est donc au cours du 20ème siècle qu’ébénistes, vernisseurs, doreurs finissent par disparaître totalement . Les entrepôts et les anciens ateliers sont réhabilités et font de nos jours le bonheur des artistes, designers, architectes et créateurs de toutes sortes.

Passage du Cheval Blanc.

On trouve une de ses entrées au n°2 rue de la Roquette. C’est un véritable labyrinthe long de 150 mètres environ qui a été créé en 1824. Il comprend six cours auxquelles on a donné le nom des six premiers mois de l’année. Autrefois elles servaient de dépôt de bois pour tous les ébénistes et fabricants de meubles qui œuvraient rue du Faubourg St Antoine. Ce qui explique les différents bâtiments à pan de bois. Les cours ne sont malheureusement pas toutes accessibles. Celles de Février et de Mars, construites sur le même modèle,  sont principalement occupées par d’anciens ateliers devenus agences d’événementiel ou bureaux d’architecture.

Cours de Mars.

Une passerelle relie les deux premiers étages.

Dans un des bureaux, une œuvre contemporaine qui tranche dans le décor ambiant interpelle…

Dans la cour de Juin, anciennement cour Sainte Marguerite, on se trouve face à un immeuble à pan de bois, aux couleurs chaudes, qui rappelle lui aussi l’ancienne fonction du quartier.

Dans le passage Louis Philippe se trouve une salle  de spectacles et de concerts inaugurée en 1992: Le Café de la Danse.

Les bâtiments qui la jouxtent sont d’anciens ateliers avec leurs enseignes « d’époque ».

Entre la rue Keller et la rue Basfroi, le passage Charles Dallery cache l’Hôtel de Mortagne au n°3. Classée aux monuments historiques dès 1928, cette ancienne « Folie »  n’est visible que depuis ce passage. C’est en ces lieux que Jacques de Vaucanson construisit ses automates qu’il légua au roi Louis XVI à sa mort. Celui-ci fit de la demeure, « le Cabinet des mécaniques du roi », ancêtre du musée des Arts et Métiers.

Passage Basfroi qui donne sur la rue du même nom, quelques vestiges du passé…Vieux rideau métallique, enseignes…

Un petit clin d’œil d’un artiste de rue fait sourire…

L’Impasse du Mont Louis, quant à elle, se trouve beaucoup plus haut, tout près du Boulevard Ménilmontant qui délimite l’arrondissement. On y est accueilli par une œuvre d’artiste de rue colorée.

Elle abrite des bâtiments de type industriels, avec hauts plafonds à verrière,  transformés en bureaux. Le n°6, (Les Ateliers Varan) est devenu un centre de formation à la réalisation documentaire depuis 1981.

Magnifique ensemble de briques et mosaïques colorées, multiples fenêtres métalliques, apportent à l’ensemble un certain cachet.

Au n°5 un atelier toujours en fonction.

Le n°7, regroupe de nombreux corps de métiers de créatifs tournant autour de l’image et du son y compris auteurs et producteurs.

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